« Postez vos demandes, toutes autant que vous voulez, aussi souvent que vous voulez » vous disais-je dans mon article précédent.

D’accord, je veux bien, mais comment je m’y prends ? Je vous répondrais bien : « Comme vous voulez, c’est l’intention qui compte ! » (L’intention, encore elle !), mais je ne vais pas me contenter de ça (ben non, sinon mon article serait trop court, hein!) et vous expliquer l’une de mes techniques préférées.

Formée à l’IEP (Intention-based Energy Process) par Steve Wells, j’utilise cette technique dans n’importe quelle situation. Si, si, je vous assure, elle est applicable à tout. Par exemple :

  • mon chef me fait vivre un enfer et je ne sais pas comment m’en sortir
  • j’ai mal au genou et tout ce que j’ai essayé n’y fait rien
  • je manque totalement d’énergie, je n’y arrive plus
  • je suis perdu(e) professionnellement, ce que je fais ne correspond plus à ce que je suis
  • j’ai telle maladie qui me fait souffrir énormément.
  • Les enfants m’agacent, je ne les supporte plus
  • je dors très mal
  • j’ai un rdv important demain et ça me stresse
  • je viens de me brûler, ça fait maaaal !
  • ….. la liste est infinie.
Alors, en quoi ça consiste ?

Comme l’EFT (Emotional Freedom Technique) ou la TTT (Trauma Tapping Technique), nous utilisons le tapping. Avec le bout des doigts, nous stimulons en les tapotant, des points d’acupuncture, et ce tout en formulant certaines phrases. Nous allons ainsi transmettre des informations à notre subconscient qui va se charger de faire le boulot.

Je ne vais pas ici vous faire un exposé sur ce qu’est l’IEP, ce serait bien trop long et ce n’est pas le propos.

Tapotez avec 2 doigts
Sur quels points tapoter ?

Avec 2 doigts (l’index et le majeur ), vous tapotez quelques fois (certains voudront ssavoir combien de fois ; alors disons….8 fois toc, toc, toc…) sur chaque point, l’un après l’autre, tranquillement. Main droite ou gauche, peu importe. Vous ratez un point ou vous vous mélangez les pinceaux, peu importe. Un point vous est particulièrement agréable ? Restez-y. Sur un autre point vous aimez moins ? N’insistez pas et passez au suivant. Tapotez, tapotez, comme vous le sentez (vous avez remarqué, je n’ai pas dit « comme vous voulez », mais bien « comme vous le sentez »), cela fonctionne.

Points à tapoter

Vous n’avez absolument pas besoin de savoir par quel mécanisme votre ordinateur écrit la lettre « A » quand vous tapez sur la touche « A »? Eh bien là c’est pareil. Vous n’avez pas besoin de connaître tous les détails de cette technique pour qu’elle fonctionne parfaitement et que vous puissiez en retirer les bénéfices.

Nous savons aujourd’hui que chacun de nos bobos, du plus petit au plus terrible, chaque galère dans notre vie a une origine émotionnelle. J’entends déjà les pragmatiques me dire : « Si je me foule la cheville, c’est juste que j’ai raté le bord du trottoir et les émotions n’ont rien à voir là-dedans ! ». Désolée de vous contredire, mais si. Les émotions y sont pour quelque chose. Je vais donc vous demander de bien vouloir prendre cette information comme un postulat ; pas besoin d’y croire, c’est ainsi.

Alors donc, nous allons utiliser l’IEP pour nous aider à libérer le stress émotionnel et venir rétablir le flux d’énergie approprié.

Je stresse pour mon rendez-vous de demain

En séance par exemple, nous nous occupons du problème pour lequel vous venez me voir.

Prenons le cas d’un rendez-vous prévu le lendemain et qui génère chez vous une angoisse inconsidérée, risquant de vous faire perdre tous vos moyens. En séance, nous allons travailler à nettoyer la coloration émotionnelle de ce fichu rendez-vous du lendemain, afin qu’il puisse se passer « comme il doit » (Attention : le « comme il doit » ne signifie pas « comme je veux que cela se passe », mais bien « comme cela doit se passer dans le programme établi par l’Univers/la vie/Dieu ou qui vous voulez).

Revenons à notre rendez-vous du lendemain qui fait flipper. Objectivement, il s’agit d’un événement neutre : Un sujet, un verbe et des compléments.

Un peu de grammaire pour illustrer :

« Demain, j’ai un rendez-vous pour un entretien d’embauche à un poste, dont je rêve depuis longtemps. »

Demain : complément circonstanciel de temps

j’ : sujet

ai : verbe

un rendez-vous : Complément d’objet direct

etc…

Ce qui provoque une augmentation des battements du cœur, des sueurs froides, des nausées, des vertiges, les genoux qui jouent des castagnettes etc, c’est uniquement l’émotion qui, pour nous, selon notre propre perception, accompagne cette phrase. Oui, parce que pour d’autres, le rendez-vous d’embauche est peut-être une formalité, alors que pour eux, la phrase : « Il y a une araignée dans le lavabo » provoque les symptômes physiques de total inconfort évoqués ci-dessus.

Il s’agit donc de laisser/lâcher/couper/libérer l’attachement émotionnel que nous avons à cet événement, afin de lui rendre sa neutralité de « sujet, verbe, complément ».

Certains me diront peut-être : « Mais comment je fais, si pour moi, je stresse autant avec le rendez-vous d’embauche qu’avec l’araignée ? Et si j’ai plein d’autres choses en ce moment qui provoque un stress incontrôlable, je gère ça comment ? »

Rassurez-vous, nous sommes nombreux à pouvoir faire une merveilleuse liste de situations, événements et autres constats qui nous collent à ce moment précis, un stress d’enfer.

Alors oui, ça fait toute une tripoté de choses à régler ! Je vais y passer le réveillon ! Euh..non, pas le réveillon, puisque ce n’est plus/pas encore Noël.

En revanche, l’autre jour, il m’est venue une idée. Grouper mes souhaits, et les libérer vite et bien. Une sorte de commande groupée.

Concrètement :
  1. Prenez un papier et un stylo
  1. listez tout ce qui vous passe par la tête et qui va de travers actuellement (vous pouvez ajouter/enlever des choses les jours suivants, selon que le besoin s’en fait sentir
  2. Et c’est parti, tapotez !

Vous allez utiliser les phrases classiques de l’IEP (je vais vous les indiquer de suite) pour enclencher le travail.

Votre liste sous le nez (devant vous, ça ira aussi…), vous tapotez en disant :

« Je libère, tous mes attachements émotionnels à tout cela ». Vous continuez à tapoter quelques instants, puis vous direz :

« Je rétablis le flux d’énergie et l’équilibre justes dans ma perception de tout cela ». Continuez à tapoter quelques instants.

Soit vous vous contentez de cela, un petit coup matin et soir par exemple, soit vous répétez plusieurs fois, disons pendant quelques minutes.

Aucun surdosage possible !

Toutes les techniques de tapping fonctionnent…à condition qu’on tapote. Alors je peux uniquement vous conseiller d’user et d’abuser de cela. Plus vous le ferez, plus vous commencerez à observer des changements.

Relisez régulièrement votre liste et vous constaterez peut-être que l’un ou l’autre élément de la liste pourra être supprimé ; vous ne ressentirez plus le besoin de travailler dessus. Un autre en revanche vous viendra à l’idée et vous l’ajouterez ; une mise à jour en quelque sorte.

Des évolutions subtiles ont lieu en profondeur. Nous réglons certaines problématiques et puis d’autres se présentent. Eh oui, c’est comme ça. Nous sommes partis pour un travail doux, apaisant et d’une étrange efficacité. Après quelques séances et malgré toute votre assiduité, vous n’allez pas être transporté(e) au monde des Bisounours pour autant ! (heureusement, ce serait sacrément ennuyeux!)

En revanche, vous allez constater un mieux être général, des douleurs qui s’atténuent, des choses que vous parvenez à faire et que vous n’auriez pas envisagées réussir jusque-là , des situations galères que vous gérez avec plus de sérénité etc.

Aucune raison de s’en priver. Cela ne vous coûte rien, juste un peu de temps, un temps rien que pour vous. Et comme le dit Gary Craig à l’origine de l’EFT actuelle, « Tapotez ! Si vous ne savez pas pourquoi, votre corps le sait » !